C’est en parallèle d’un cursus philosophique, à la Sorbonne tout d’abord, puis guidée par des philosophes principalement africains que Pauline Laurent a pu trouver un langage singulier au sein des arts décoratifs de Paris dont elle sort doublement félicitée après un mémoire sur le poète Yves Bonnefoy et un diplôme plaçant la quête de l’être et l’ouverture au monde au centre de son travail.

Celui-ci se présente comme une recherche sur la position de l’art et de l’artiste: Sur les coordonnées qui permettent de s’ancrer et de se projeter en tant que sujet. Sa pratique devient la quête d’un passage entre un réel pluriel et une unité, d’un point de bascule.

 

Le sens poétique devient alors le moyen de cette synthèse. Une “raisonnance” plutôt qu’un raisonnement offre la perspective d’un déploiement, d’une ouverture au sein de l’espace. Au centre de son travail se placent des questionnements philosophiques interrogeant les dualités et complémentarités qui tissent et tendent la trame animée du réel.

Elle oriente sa démarche depuis dix ans autour de l’enfance et de la transmission, en lieu de vie, auprès d’enfants en difficultés psychologiques et sociales. Ce qui l'a conduit à chercher les outils nécessaires au processus de sublimation à l’œuvre derrière sa démarche. Ainsi elle a développé une palette de médiums variée visibles dans ses installations.